Raving Nightmare - Maastricht + video gfb

retour de la raving nightmare avec visite de maastricht et étape gastronomique de fromage hollandais.
Ville très sympa, centre ancien très agréable avec des petits cafés bruns et une ambiance qui commençait à sentir le marché de noel, on en a bien profité.

Option confort et repos avec voyage en thalys, on ne se refuse rien :o

soirée assez dingue avec pas mal de très bonnes choses, je vous posterai 2/3 petites vidéos plus tard.
On est arrivé tôt, commencé par faire 5 fois le tour du Mecc (complètement immense cette salle) pour trouver l'entrée de la soirée.

Programme chargé et rencontres très sympas avec des gens venus de toute l'Europe au détour d'une pinte de Jupiler de derrière les fagots : des italiens, des espagnols, des anglais, des allemands, des wallons, très cool. Les hollandais sont au taquet mais semblent un peu plus centrés sur leur groupe de pote, en fait on a pas eu tellement d'échange avec eux dans la soirée (faut dire que la compréhension spontanée du flamand comme la pratique du hakken ne sont pas tout à fait ouvertes à tous le monde)

J'avais assez peur de voir pas mal de fachos mais ca semblait assez nettement minoritaire, même si certains ne se cachent pas ... c'était la partie la plus désagréable et de loin.
On était guesté et les consos étaient à un prix tout à fait honnête donc pas de scandale coté finance (40 euros les 16 bieres)

Salle et éclairage très sympa par contre vjing honteusement nul, on se demande pourquoi ils n'ont pas fait un effort là dessus vu le matos mobilisé.

Passons à la partie musicale :o
on a pu faire la totale en arrivant vers 22H00, on a vu dans l'ordre et en plus ou moins complet selon les croisements d'horaires :

Buzz Fuzz : entrée en matière tranquillou

Ybrid : très bien et agréable de la voir jouer en Hollande, même si le public semble encore hésitant par là bas.

Armageddon project vite faire : très populaire mais pas super intéressant

Endymion vite fait : ambiance impressionnante mais musicalement assez banal

Dr macabre : perso j'ai bcp aimé, de vieilles tracks reprises et bidouillées avec de grosses sonorités indus. Martyrisation de la sono dès minuit !

Forze Dj team : techniquement banal mais sélection oldies très festive et on se laisse vite prendre par l'ambiance.

Ruffneck : j'en attendais bcp et je n'ai pas été déçu, je suis complètement rentré dans le mix avec quelques gros classiques mais surtout un nombre impressionnant de morceaux que je n'avais jamais entendu et tous plus jouissifs les uns que les autres.

Un morceau de speedfreak et stormtrooper : son mal réglé, trop fort trop saturé, c'était pénible donc on a changé de salle rapidos.

Neophyte : arrivé en début de live. Techniquement très (trop) basique, par contre une ambiance complètement hallucinante, salle pleine à craquer, tout le monde chante et danse, sélection de morceaux assez clientéliste mais carrément au rendez vous.

Un morceau de promo : passait juste après néophyte , ca donnait l'impression d'un remplissage, assez mou et linéaire, pas resté très longtemps.

Manu le Malin et DJ producer : battle commencé en retard, comme on pouvait le craindre, manu est passé à coté, c'était pas très bien mixé et sélection un peu lente pour l'horaire. Producer au contraire bcp plus convainquant et convaincu, plus motivé, plus festif. Ca faisait plaisir

Lady Dana : comme ruffneck j'attendais au tournant sur la sélection old school, j'ai été pas mal déçu pourtant, un peu molasson

un morceau de wishmaster : ras, j'ai surtout discuté au bar

Mark N : sympa sans plus

un peu Tha Playah : quelques bonnes plaques mais à ce moment là la soirée plafonne un peu, on attend le second souffle.

Rob & Mc joe : old school mais basique

la fin de Unexist : set indus intéressant mais un peu ésotérique et visiblement tout le monde n'a pas aimé

Darkraver : hardcore hyper speed, techniquement impressionant

et là enfin arrive le gros final speedcore des chaumières qui cloturait la soirée dans la petite salle indus

Gabba front berlin : public au taquet, radicalité assumé, speedcore du début à la fin avec un live maximaliste, passant par les plus gros hits comme fluotextin ou lacrima mosa est en 4 versions :o
final avec des morceaux inconnus (inédits ? )
malheureusement ils ont commencé tard et n'ont pas pu jouer très longtemps, ils en redemandaient et nous aussi

The Massacre complètement énormissime, final avec des gros grumeaux de speedcore italien dedans (komprex, the destroyer), là j'étais définitivement passé de l'autre coté du miroir.

Après tout ca ils nous a fallu un bon gros ptit dej hollandais avant de se rentrer

Merci Antoine pour ton report détaillé !

et voila les vidéos

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